Quelques questions type de SES en première
En économie
Le PIB est-il un bon indicateur de la richesse d’un pays? ( Voir corrigé 1 ci-dessous)
Quels sont les avantages que procurent pour l’ensemble de la société, les gains de productivité? (Voir corrigé 2 ci-dessous)
Comment peut-on justifier la recherche de Concurrence Pure et Parfaite? (Voir corrigé 3 ci-dessous)
Présentez différents marchés imparfaitement concurrentiels (Voir corrigé 4 ci-dessous)
Comment les entreprises tentent-elles d’échapper à la concurrence?
Pourquoi une externalité représente une défaillance de marché?
La monnaie et le financement
Comment la Banque Centrale régule-t-elle la création monétaire?
Comment la Banque Centrale peut-elle augmenter les liquidités?
Régulations et déséquilibres macroéconomiques
Pourquoi la puissance publique intervient-elle dans la régulation des économies contemporaines?
En sociologie
Les processus de socialisation et la construction des identités sociales
Montrez que la famille joue un rôle essentiel dans la socialisation ( Voir corrigé 5 ci-dessous)
Contrôle social et déviance
Comment le contrôle social peut-il s’exercer?
Distinguez déviance et délinquance
En science politique
Qu’est-ce que l’opinion publique ?
Comment expliquer l’abstention aux élections ?
Pourquoi vote-t-on ?
Corrigé de questions de mobilisation de connaissances
1 Le PIB comme indicateur de richesse.
Le Produit Intérieur Brut (PIB) est une mesure de la richesse d’un pays. Cet indicateur prend en compte la production marchande en additionnant l’ensemble des valeurs ajoutées réalisées par les entreprises mais aussi la production non marchande qui se calcule par convention avec le coût de production des services produits par l’administration publique. Ce PIB permet ainsi de comparer les richesses entre pays et aussi les niveaux de vie en prenant en compte le PIB par habitant. D’autre part, il permet de mesurer la croissance économique. C’est donc un indicateur largement usité mais qui cependant est partiel. En effet il ne prend en compte que les productions qui nécessitent un travail rémunéré et comptabilisé. Ainsi l’ensemble des travaux domestiques ou encore le bénévolat ne sont pas pris en compte. De même toutes les activités légales ou illégales non déclarées, l’économie souterraine, n’apparaissent pas non plus. Enfin, le PIB comptabilise positivement des activités qui dégradent l’environnement. Ainsi les pollutions, les catastrophes naturelles, et plus généralement l’ensemble des externalités négatives, induisent des travaux pour réparations ou préservation qui sont alors comptabilisés comme source de richesse. Finalement le PIB est une mesure conventionnelle de la richesse qui est nécessaire mais imparfaite.
2. Les avantages que procurent les gains de productivité
La productivité est une mesure de l’efficacité des facteurs de production utilisés. Ainsi la productivité du travail montre la richesse, dit autrement la valeur ajoutée, produite par chaque travailleur. On comprend ainsi que lorsqu’il y a des gains de productivité cela signifie que les facteurs de production utilisés permettent de produire plus de valeur ajoutée. Or si il y a plus de richesse à se partager alors inévitablement cela procure des avantages pour l’ensemble des acteurs de l’économie. Les salariés vont pouvoir réclamer des salaires plus élevés, ce qui peut alors leur permettre d’augmenter leur pouvoir d’achat et dépenser plus en consommation ou investir dans l’immobilier créant ainsi un cercle vertueux pour l’économie. De même, les entreprises vont pouvoir réaliser plus de profit ce qui leur permettra d’investir et de rester performante et de créer des emplois. L’État va également récupérer plus de taxes à la valeur ajoutée, ce qui permettra de financer de nouveaux investissements publics qui vont profiter à tous. D’autre part, lorsque la productivité augmente cela signifie aussi que les coûts unitaires de production baissent permettant ainsi aux entreprises concurrencées de baisser les prix. Au niveau de la société cela induit des gains de pouvoir d’achat qui vont engendrer de nouvelles dépenses et un cercle vertueux.
Tous ces raisonnement économiques montrent ainsi que les gains de productivité profitent à tous.
3. Pourquoi rechercher la Concurrence ?
Comment peut-on justifier la recherche de Concurrence Pure et Parfaite? Sous les hypothèses néoclassique fondamentales comme par exemple l’agent économique est rationnel et recherche l’utilité maximum, on considère que plus un marché se rapproche de la Concurrence Pure et Parfaite (CPP) et plus on tend vers l’optimum de production. La CPP réunit 5 hypothèses. Il existe une multitude d’offreurs et de demandeurs, si bien qu’il y a atomicité sur le marché. Les produits échangés sont homogènes. Il existe une libre entrée sur le marché permettant donc la concurrence. Il y a mobilité des facteurs et transparence de l’information. Plus on s’approche de ces 5 hypothèses et plus la concurrence qui s’installe permet de réduire les producteurs à des price-taker, ce qui permet des échanges au meilleur prix. Plus précisément, le prix d’équilibre du marché permet le surplus maximum pour les producteurs et les consommateurs. Il y a donc un gain naturel à l’échange qui justifie la recherche sur tous les marchés de la CPP.
4. Des marchés imparfaits
Présentez différents marchés imparfaitement concurrentiels? On considère qu’un marché est en concurrence imparfaite lorsqu’une des cinq conditions de la concurrence pure et parfaite n’est pas vérifiée. On peut ainsi retrouver au moins cinq illustrations de marchés imparfaitement concurrentiels. Nous allons nous attarder sur trois hypothèses fortes de la concurrence: l’atomicité, l’homogénéité du produit et la libre entrée sur le marché. Dans le cas de monopole, il n’y a qu’un offreur, et lorsqu’il y a oligopole il n’y a que quelques offreurs, alors la règle d’atomicité n’est pas respectée et les entreprises sont price-maker. C’est le cas notamment sur le marché des avions, sur les marchés de luxe et sur des quantités d’autres marchés. De plus, les entreprises peuvent tenter d’échapper à la concurrence en proposant un produit différent des concurrents. Elle remet en cause l’homogénéité du produit. De même certaines entreprises peuvent s’entendre illégalement pour empêcher un concurrent de venir sur le marché. Ainsi sur le marché des télécommunications, Free a eu beaucoup de mal pour rentrer sur le marché.
On comprend que les marchés de concurrence imparfaite sont beaucoup plus courants que ceux de concurrence parfaite. C’est pourquoi les économistes aujourd’hui intègrent dans leurs modèles économiques l’hypothèse de concurrence imparfaite.
5. Le rôle de la famille dans la socialisation
La socialisation caractérise le processus au cours duquel l’individu apprend et intériorise les normes et les valeurs de son environnement social. Ainsi, on comprend que la famille est un agent de socialisation essentiel, notamment pendant la socialisation primaire c’est à dire pendant l’enfance. On peut considérer la famille au sens étroit qui correspond au foyer familial avec majoritairement le ou les parents ou parfois un tuteur, mais aussi la famille au sens large qui comprend également les grands parents, les oncles, les cousins etc.
La famille souhaite que l’enfant s’intègre dans la société et pour ce faire elle transmet les valeurs essentielles comme par exemple l’honnêteté, le travail ou le respect d’autrui. Pour transmettre ces valeurs, la famille s’appuie sur des normes que l’enfant va intégrer en imitant ses parents, en échangeant au quotidien ou encore en obéissant à ses parents. Par exemple les parents vont inciter les enfants à faire régulièrement son travail à la maison, à dire la vérité ou à partager ses jouets, ses jeux.
Ainsi, l’institution familiale joue un rôle fondamental pour la socialisation.
mis à jour 9 décembre 2018 @ philippe herry