correction d’une dissertation en SES
Je vous propose ci-dessous de regarder le sujet de la dissertation 2015, L’augmentation des facteurs travail et capital est-elle la seule source de croissance économique ? (bac Amérique du Sud 2015), puis de regarder une copie d’une élève et enfin cette même copie avec les corrections apportées. Cela peut vous permettre de visualiser les attendus du correcteur et ainsi de mieux vous préparer à la méthodologie de la dissertation!
La dissertation avec le dossier documentaire: ici
La copie de l’élève
Petit commentaire préalable : c’est une bonne copie 🙂 mais il faut bien définir le(s) mot(s) du sujet dans l’introduction, il manque des introduction partielles, pour les documents on retrouve des problèmes d’interprétation des chiffres ou d’utilisation des chiffres, enfin à la fin de la deuxième partie, il y a une belle erreur de tcam (taux de croissance annuelle moyen)
La croissance économique est toujours un sujet d’actualité de nos jours. En effet, beaucoup d’économistes se sont penchés sur les causes de l’accroissement sur une longue ou une courte période des biens et des services d’un pays. Pour cela, certains économistes comme Solow ont étudiés ce sujet. L’augmentation des facteurs travail et capital est vite apparue comme étant une source de la croissance économique. Augmenter la main d’œuvre et le capital (le capital fixe qui représente les biens et les services qui peuvent être utilisés lors de différents cycles de production, le capital circulant représente les consommations intermédiaires qui sont les biens et les services consommés au cours du processus de production) permet donc d’augmenter la croissance mais sont-ils les seuls moyens pour l’augmenter? Pour y répondre, nous allons dans une première partie montrer le rôle des facteurs de productions dans la croissance économique et dans une seconde partie nous montrerons les autres sources de la croissance économique.
Le capital est un élément important dans la croissance économique. Le PIB qui est l’indicateur utilisé pour calculer la croissance économique montre qu’un des éléments qui le compose est le capital. Le document 2 de l’OCDE 2014 illustre donc cette idée puisqu’il montre que le PIB est en parti dû au capital. Cependant, le capital n’est pas le seul élément qui joue sur la croissance du PIB. On constate par exemple qu’entre 1990 et 1995, le capital est égal à 0,7 tandis que le PIB est égal à 1,2. On constate donc que d’autres éléments sont sources de croissance économique. De plus, l’investissement (flux qui alimente le stock du capital) dans le capital est très important dans l’augmentation de la croissance. La Chine a vu sa croissance augmenter ces dix dernières années et on constate grâce au document 4 de la banque mondiale 2014 que celle-ci à beaucoup investit depuis 2007 dans le capital fixe. Le lien entre le capital et la croissance est donc mis en évidence et est important. Nous pouvons ajouter que le capital est un élément indispensable à la fonction de production. La fonction de production désigne la relation entre les facteurs de production et la quantité produite. Or, celle-ci ne peut fonctionner qu’avec les deux facteurs de production que représentent le travail et le capital. Mais ce n’est pas tout. La croissance dépend aussi de l’augmentation du capital qui engendre des gains de productivité. Quand on renouvèle un capital, il est souvent plus performant que le précédent ou du moins il augmente la capacité de la production donc il engendre des gains de productivités (augmentation sur une période de la production des biens et de services selon les moyens qui ont été nécessaire pour sa réalisation). Il faut cependant faire attention car souvent lorsqu’on augmente l’un des deux facteurs (ici le capital) celui-ci a tendance à générer des rendements croissant mais avec le temps, il deviennent moins important que l’augmentation du capital et donc on se retrouve dans une situation avec des rendements décroissants.
Cependant comme on a pu le constater le capital n’est pas le seul facteur utilisé dans la croissance, il y a aussi le travail.
Le travail, qui est un facteur de production joue un rôle important dans la croissance économique. Le document 2, nous montre de nouveau les éléments qui contribuent à la croissance du PIB. Le travail est un de ses facteurs. Entre 1985 et 1990, il représente 0,7% du PIB. C’est donc un élément important même si il ne suffit pas à lui tout seul dans la croissance du PIB puisque le PIB vaut entre 1985 et 1990 3,2 %. Le document 1 de l’INSEE de 2014 montre lui aussi l’influence du travail sur la croissance. On peut observer que lorsque le niveau de la population active augmente entre 1975 et 2012, le PIB augmente lui aussi. Ainsi, l’influence du travail dans la croissance est mise en lumière dans ce document. De plus, nous avons évoqué précédemment la fonction de production. Celle-ci étant composée des deux facteurs de production, le travail et le capital, l’augmentation du travail permettra aussi une hausse de la croissance. Il est donc utile à la croissance économique. Comme nous l’avoir précédemment, il faut se méfier des facteurs de production car après une augmentation des facteurs de productions (ici le travail) les rendements sont croissants mais au bout d’un moment ils commencent à diminuer c’est la loi des rendements décroissants et la croissance n’augmente plus. Cependant, nous pouvons constater avec l’histoire que l’augmentation d’un des deux facteurs de production se heurte à la loi des rendements décroissant. Au bout d’un certain temps les rendements sont moindres que l’augmentation d’un des deux facteurs de production. C’est donc à ce moment là qu’intervient le progrès technique et les institutions.
Au début des années soixante, Solow, célèbre économiste, avait constaté que le PIB s’expliquait grâce aux facteurs de production (travail plus capital) mais qu’une part du PIB restait inexpliqué, c’est ce que Solow surnomma « le résidu ». Peu à peu les économistes se sont aperçu que ce « résidu » représentait le progrès technique. C’est à dire l’accroissement des connaissances que les hommes ont de la nature appliqué à la production. Le progrès technique apparait dans le PIB sous le nom de productivité globale des facteurs de production car celle-ci est sa mesure. Cela mesure les améliorations qu’apporte le progrès technique sur les facteurs de productions. L’origine du progrès technique est tirée d’une invention, donc d’un processus de recherche scientifique fondamental. On constate grâce au document 2 que le progrès technique représente une part importante du PIB par exemple entre 1989 et 1990 il est égale à 1,7% tandis que le PIB vaut 3,2. Il représente donc une source de la croissance non négligeable car on peut constater que des fois il représente plus de la moitié des sources de la croissance du PIB comme l’exemple nous la présenté précédemment puisqu’il représentait 1,7% soit plus de la moitié du PIB. Le progrès technique est donc reconnu comme réel acteur de la croissance économique puisque des impôts sont mis en place pour augmenter ses recherches. Le document 3 nous montre que le R Et D est créé pour augmenter les recherches effectuées dans le progrès technique et qu’il est instauré par l’Etat. Le progrès technique est donc un acteur primordial dans la croissance. Le progrès technique est aussi important puisqu’il joue un rôle décisif dans la croissance cumulative et autoentretenue. Cela est mis en avant par différents chercheurs comme Robert Lucas, Paul Römer et Robert Baro, puisqu’ils vont démontrer le caractère accumulatif de la croissance. Les ingénieurs qui innovent de nouvelles machines (capital technologique) ont reçu une formation et les cours nécessaires qui résultent du capital humain, ces machines plus innovantes (capital physique) vont permettent de meilleurs moyens de transports (capital public) et donc plus de déplacement, plus de travail, plus de croissance…. Ainsi, chaque capital (technologique, physique, humain et public) s’accumule les uns avec autres permettant une meilleure croissance. Nous pouvons aussi ajouter que la croissance est auto-entretenue puisque lorsque le progrès technique apparait c’est à la suite d’une recherche désiré. Il répond souvent à des besoins que nécessite un individu pour son entreprise, pour sa croissance. Elle est donc endogène car elle trouve son explication en elle-même c’est une cause interne. Cependant, comme nous avons vu que le progrès technique est le résultat d’une invention appliqué à l’économie mais il n’est pas forcément exogène, c’est-à-dire qu’il n’est pas indépendant de faits économique volontaires, il dépend notamment des institutions.
Le progrès technique est le résultat de l’investissement des institutions (Ensemble de valeurs, de normes et de pratiques communes à un certain nombre d’individus, qui s’organisent et structurent de façon durable leur relation) qui jouent un rôle fondamentale dans la recherche. En effet, grâce au crédit d’impôt le Progrès technique, celui-ci est encouragé par l’Etat et les institutions. Le document 3 de l’OCDE 2012, illustre bien cette idée puisqu’il met en lien les dépenses intérieures de recherche et développement et le PIB. On constate donc que le PIB est étroitement lié avec les investissements dans le progrès technique. Par exemple en Corée du Sud l’investissement dans les dépenses intérieures de recherche et développement à augmenter de 8,49% entre 2001 et 2011, le PIB a lui aussi augmenter de 4,12. Tandis qu’en France quand l’investissement dans les dépenses intérieures de recherche et développement étaient de 1,24, le PIB a évolué de 1,10%. Le rôle des institutions qui investissent est donc important car il a un impact considérable sur la croissance. La hausse du PIB est donc proportionnelle aux dépenses investit dans les dépenses intérieures de recherche et développement. Cependant, l’investissement dans le progrès technique n’est pas le seul élément que mettent en place les institutions pour garantir l’avancé du progrès technique. Des droits de propriétés sont mis en place pour garantir la sécurité des innovateurs. Ainsi, si des personnes décident d’investir dans des recherches technologiques, les innovations qui en résulteront seront protégé par les droits de propriété. Cela permettra de donner tout droit à un propriétaire d’un bien ou d’un service de l’utiliser et de le céder quand il veut. Personne ne pourra en tirer des bénéfices s’il ne lui appartient pas. Cela encourage donc l’investissement personnel dans le progrès technique. Mais ce n’est pas tout, les institutions doivent aussi donner une image de sécurité. En effet, pour que des entreprises investissent, elles doivent emprunter et même si des fois les banques peuvent être privatisé il faut avant tout que l’Etat instaure une image de sécurité, donc pas d’inflation élevé… On constate que l’Etat se doit d’instaurer un climat propice à l’investissement dans la recherche pour pousser des entrepreneurs à innover.
On voulait savoir si les facteurs travail et capital était les seuls sources de la croissance économique. On a pu voir dans une première partie que les facteurs de production jouaient un rôle important dans la croissance notamment dans la fonction de production, des rendements croissants… Cependant ils pouvaient se heurter à la loi des rendements décroissants. C’est ainsi que nous avons évoqué dans une seconde partie le progrès technique qui permettait de passer outre la loi des rendements décroissants et qu’il jouait un rôle très important dans le PIB. Nous avons noté en plus que les institutions se devaient d’instaurer un climat de confiance avec les droits de propriétés pour pousser les gens à investir dans le progrès technique et ainsi pousser la croissance. Nous pouvons donc conclure que la croissance à différentes sources: le rôle des facteurs de production, le progrès technique et ses innovations et le rôle des institutions avec le droit de propriété. Alors comment pouvons-nous expliquer que la croissance soit inégale entre les pays du monde puisque celle-ci fonctionne toujours avec les mêmes facteurs ?
La même copie avec les erreurs soulignées par le correcteur
La croissance économique est toujours un sujet d’actualité de nos jours. Une accroche qui manque de dynamisme. ‘La croissance est en berne depuis 2008, et une reprise attendue tant par les économistes que les politiques. …puis définir croissance : La croissance économique représente selon F. Perroux, l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global et en termes réels ‘En effet), beaucoup d’économistes se sont penchés sur les causes de l’accroissement sur une longue ou une courte période des biens et des services d’un pays. Pour cela, certains économistes comme Solow ont étudiés ce sujet. L’augmentation des facteurs travail et capital est vite apparue comme étant une source de la croissance économique. Augmenter le facteur travail, la main d’œuvre et le facteur capital c’est à dire le capital fixe qui représente les biens et les services qui peuvent être utilisés lors de différents cycles de production et on y rajoute le capital circulant qui représente les consommations intermédiaires (qui sont les biens et les services consommés au cours du processus de production) pas nécessaire de définir ce n’est pas un élément important du sujet permet donc d’augmenter la croissance mais sont-ils les seuls moyens pour l’augmenter? Pour y répondre, nous allons dans une première partie montrer le rôle des facteurs de productions dans la croissance économique et dans une seconde partie nous montrerons les autres sources de la croissance économique.
Manque une introduction partielle qui introduit vos sous parties A et B. Exemple : Il est tout d’abord important de rappeler qu’effectivement le facteur travail est un élément clé de la croissance économique qui se combine comme on le verra dans un un deuxième temps avec le facteur capital, facteur déterminant depuis la Révolution Industrielle.
Le capital (sans doute aurait t’il été souhaitable d’inverser les sous-parties) est un élément important dans la croissance économique. Le PIB qui est l’indicateur utilisé pour calculer la croissance économique montre qu’un des éléments qui le compose est le capital. ?? Mal dit Le document 2 de l’OCDE 2014 illustre donc cette idée puisqu’il montre que le PIB est en parti dû au capital. Cependant, le capital n’est pas le seul élément qui joue sur la croissance du PIB. On constate par exemple qu’entre 1990 et 1995, le capital est égal à 0,7 tandis que le PIB est égal à 1,2.? Très mal dit 😕 On constate qu’en moyenne en France, le PIB a augmenté chaque année en moyenne de 1,2% et que le capital y a contribué pour 0,7 point de % . Le facteur capital est donc un facteur important de la croissance économique. (On constate donc que d’autres éléments sont sources de croissance économique)?pas nécessaire. De plus, l’investissement (flux qui alimente le stock du capital) dans le capital est très important dans l’augmentation de la croissance. La Chine a vu sa croissance augmenter ces dix dernières années et on constate grâce au document 4 ? maladroit 😕 car le document 4 permet de montrer le poids des Institutions étatiques donc c’est pour la partie II. de la banque mondiale 2014 que celle-ci à beaucoup investit depuis 2007 dans le capital fixe. Le lien entre le capital et la croissance est donc mis en évidence et est important. Nous pouvons ajouter que le capital est un élément indispensable à la fonction de production. La fonction de production désigne la relation entre les facteurs de production et la quantité produite. Or, celle-ci ne peut fonctionner qu’avec les deux facteurs de production que représentent le travail et le capital. Mais ce n’est pas tout. La croissance dépend aussi de l’augmentation du capital qui engendre des gains de productivité. Quand on renouvelle un capital, il est souvent plus performant que le précédent ou du moins il augmente la capacité de la production donc il engendre des gains de productivités (augmentation sur une période de la production des biens et de services selon les moyens qui ont été nécessaire pour sa réalisation). Il faut cependant faire attention car souvent lorsqu’on augmente l’un des deux facteurs (ici le capital) celui-ci a tendance à générer des rendements croissant mais avec le temps, il deviennent moins important que l’augmentation du capital et donc on se retrouve dans une situation avec des rendements décroissants.
Cependant comme on a pu le constater le capital n’est pas le seul facteur utilisé dans la croissance, il y a aussi le travail. Bien
Le travail, qui est un facteur de production joue un rôle important dans la croissance économique. Le document 2, nous montre de nouveau les éléments qui contribuent à la croissance du PIB. Le travail est un de ses facteurs. Entre 1985 et 1990, il représente 0,7% du PIB?mal dit . C’est donc un élément important même si il ne suffit pas à lui tout seul dans la croissance du PIB puisque le PIB vaut entre 1985 et 1990 3,2 %.? reprendre l’ensemble : En France entre 1985 et 1990, le PIB a augmenté chaque année en moyenne de 3,2% et facteur travail y a contribué pour 0,8 point de %. C’est donc un élément qui compte pour la croissance économique mais cependant ce n’est pas le plus important. On peut même s’apercevoir à la période précédente 1990-1995 que le PIB croît chaque année en moyenne de 1,2% et que par contre le facteur travail y contribue pour -0,6 point de %, ce qui est peut-être l’effet d’une baisse de la durée du travail Le document 1 de l’INSEE de 2014 montre lui aussi l’influence du travail sur la croissance. On peut observer que lorsque le niveau de la population active augmente entre 1975 et 2012, le PIB augmente lui aussi. ?reprendre un exemple chiffré ; la population active a augmenté de 30% entre 1975 et 2012 et le PIB a été multiplié par 2,1 environ. Il y a donc un effet facteur travail mais qui n’est pas le plus important Ainsi, l’influence du travail dans la croissance est mise en lumière dans ce document. De plus, nous avons évoqué précédemment la fonction de production. Celle-ci étant composée des deux facteurs de production, le travail et le capital, l’augmentation du travail permettra aussi une hausse de la croissance. Il est donc utile à la croissance économique. Comme nous l’avoir précédemment, il faut se méfier des facteurs de production ?car après une augmentation des facteurs de productions (ici le travail) les rendements sont croissants mais au bout d’un moment ils commencent à diminuer c’est la loi des rendements décroissants et la croissance n’augmente plus ? ne devrait alors plus augmenter. Cependant, nous pouvons constater avec l’histoire que l’augmentation d’un des deux facteurs de production se heurte à la loi des rendements décroissant. Au bout d’un certain temps les rendements sont moindres que l’augmentation d’un des deux facteurs de production. C’est donc à ce moment là qu’intervient le progrès technique et les institutions. Bonne transition
Manque une introduction partielle qui introduit vos sous parties A et B. Au début des années soixante, Solow, célèbre économiste, avait constaté que le PIB s’expliquait grâce aux facteurs de production (travail plus capital) mais qu’une part du PIB restait inexpliqué, c’est ce que Solow surnomma « le résidu ». Peu à peu les économistes se sont aperçu que ce « résidu » représentait le progrès technique. C’est à dire l’accroissement des connaissances que les hommes ont de la nature appliqué à la production. Le progrès technique apparaît dans le PIB sous le nom de productivité globale des facteurs de production car celle-ci est sa mesure. Cela mesure les améliorations qu’apporte le progrès technique sur les facteurs de productions. L’origine du progrès technique est tirée d’une invention, donc d’un processus de recherche scientifique fondamental. On constate grâce au document 2 que le progrès technique représente une part importante du PIB par exemple entre 1989 et 1990 il est égale à 1,7% tandis que le PIB vaut 3,2. ? chaque année en France le PIB a augmenté en moyenne de 3,2% en 1985 et 1990 et la PGF y a contribué pour 1,7 points de % . (Il représente donc une source de la croissance non négligeable car on peut constater que des fois) ?maladroit il représente plus de la moitié des sources de la croissance du PIB comme l’exemple nous la présenté précédemment puisqu’il représentait 1,7% soit plus de la moitié du PIB. Très bien Le progrès technique est donc reconnu comme réel acteur de la croissance économique puisque des impôts sont mis en place pour augmenter ses recherches. Le document 3 nous montre que le R Et D est créé pour augmenter les recherches effectuées dans le progrès technique et qu’il est instauré par l’Etat. Le progrès technique est donc un acteur primordial dans la croissance. Le progrès technique est aussi important puisqu’il joue un rôle décisif dans la croissance cumulative et autoentretenue. Cela est mis en avant par différents chercheurs américains comme Robert Lucas, Paul Römer Romer et Robert Baro Barro, puisqu’ils vont démontrer le caractère accumulatif de la croissance. Les ingénieurs qui innovent ? dans de nouvelles machines (capital technologique) ont reçu une formation et les cours nécessaires qui résultent du capital humain, ces machines plus innovantes (capital physique) vont permettent de meilleurs moyens de transports (capital public) et donc plus de déplacement, plus de travail, plus de croissance…. ?évitez les ‘… ‘ dans un devoir car justement on vous demande d’expliciter vos arguments Ainsi, chaque capital (technologique, physique, humain et public) s’accumule les uns avec autres permettant une meilleure croissance. Nous pouvons aussi ajouter que la croissance est auto-entretenue puisque lorsque le progrès technique apparaît c’est à la suite d’une recherche désiré. Il répond souvent à des besoins que nécessite un individu pour son entreprise, pour sa croissance. Elle est donc endogène car elle trouve son explication en elle-même c’est une cause interne. Cependant, comme nous avons vu que le progrès technique est le résultat d’une invention appliqué à l’économie mais il n’est pas forcément exogène, c’est-à-dire qu’il n’est pas indépendant de faits économique volontaires, il dépend notamment des institutions.
Le progrès technique est le résultat de l’investissement des institutions (Ensemble de valeurs, de normes et de pratiques communes à un certain nombre d’individus, qui s’organisent et structurent de façon durable leur relation) qui jouent un rôle fondamentale dans la recherche. En effet, grâce au crédit d’impôt le Progrès technique, celui-ci est encouragé par l’Etat et les institutions. Le document 3 de l’OCDE 2012, illustre bien cette idée puisqu’il met en lien les dépenses intérieures de recherche et développement et le PIB. On constate donc que le PIB est étroitement lié avec les investissements dans le progrès technique. Par exemple en Corée du Sud l’investissement dans les dépenses intérieures de recherche et développement a augmenté de 8,49% entre 2001 et 2011, le PIB a lui aussi augmenter de 4,12.? FAUX revoir la notion de taux de croissance annuelle moyen. Il faut dire chaque année en moyenne la DIRD a augmenté de 8,49% en moyenne en Corée du Sud pour une croissance annuelle du PIB de 4,12% Tandis qu’en France quand l’investissement dans les dépenses intérieures de recherche et développement étaient de 1,24, le PIB a évolué de 1,10%. Le rôle des institutions qui investissent est donc important car il a un impact considérable sur la croissance. La hausse du PIB est donc proportionnelle aux dépenses investit dans les dépenses intérieures de recherche et développement. Cependant, l’investissement dans le progrès technique n’est pas le seul élément que mettent en place les institutions pour garantir l’avancé du progrès technique. Des droits de propriétés sont mis en place pour garantir la sécurité des innovateurs. Ainsi, si des personnes décident d’investir dans des recherches technologiques, les innovations qui en résulteront seront protégé par les droits de propriété. Cela permettra de donner tout droit à un propriétaire d’un bien ou d’un service de l’utiliser et de le céder quand il veut. Personne ne pourra en tirer des bénéfices s’il ne lui appartient pas. Cela encourage donc l’investissement personnel dans le progrès technique. Mais ce n’est pas tout, les institutions doivent aussi donner une image de sécurité. En effet, pour que des entreprises investissent, elles doivent emprunter et même si des fois les banques peuvent être privatisé il faut avant tout que l’Etat instaure une image de sécurité, donc pas d’inflation élevé… On constate que l’Etat se doit d’instaurer un climat propice à l’investissement dans la recherche pour pousser des entrepreneurs à innover.
On voulait savoir si les facteurs travail et capital était les seuls sources de la croissance économique. On a pu voir dans une première partie que les facteurs de production jouaient un rôle important dans la croissance ?(notamment dans la fonction de production?), des rendements croissants… évitez Cependant ils pouvaient se heurter à la loi des rendements décroissants. C’est ainsi que nous avons évoqué dans une seconde partie le progrès technique qui permettait de passer outre la loi des rendements décroissants et qu’il jouait un rôle très important dans le PIB? Mal dit ‘la croissance du PIB.’ Nous avons noté en plus que les institutions se devaient d’instaurer un climat de confiance avec les droits de propriétés pour pousser les gens? agents économiques à investir dans le progrès technique et ainsi pousser la croissance. Nous pouvons donc conclure que la croissance à différentes sources: les facteurs de production, le progrès technique et ses innovations et le rôle des institutions avec le droit de propriété. Alors comment pouvons-nous expliquer que la croissance soit inégale entre les pays du monde puisque celle-ci fonctionne toujours avec les mêmes facteurs ?? Ouverture maladroite car justement vous venez de montrer pourquoi la croissance diffère selon les pays. Problèmes d’institutions, de confiance, de manque de croissance endogène etc. Par contre, comme votre introduction a commencé par le thème de la croissance en berne, alors finissez par cela. Par exemple: ‘Un Etat plus fort permettant de dynamiser une économie en récession depuis la crise, ne serait-il pas un moyen enviable de contrebalancer les effets négatifs d’un capitalisme débridé ?
Synthèse : c’est une copie bien écrite qui reprend d’une façon complète les attendus et d’autre part vous utilisez tous les documents. Le plan est suivi est satisfaisant puisque vous commencez par rappeler le rôle du travail et du capital dans la croissance économique avant de montrer qu’il y a d’autres éléments importants à prendre en compte,le progrès technique avec l’innovation puis les institutions formelles et informelles. Mais il y a des erreurs de fond. Tout d’abord il manque les introductions partielles et dans la première partie il est préférable d’inverser les deux sous-parties. Il est préférable de commencer par le facteur travail qui n’est pas le facteur principal déterminant. La deuxième partie est satisfaisante mais marquez mieux le passage entre A et B. Vous avez fait à plusieurs reprises des erreurs dans les interprétations des chiffres. Enfin dans l’introduction revoir l’amorce et reprendre les définitions
Pour avoir des repères pour construire le plan. Regarde ICI
MAJ octobre 2021 @ Philippe Herry
tres bien
J’apprécie votre démarche qui permet aux étudiants de saisir facilement la méthodologie de la dissertation
Je veux apprendre a faire l’introduction et la conclusion en économie
Bonjour Rodolphe,
Il y a beaucoup d´articles te rappelant comment faire une introduction et une conclusion en SES. Je te laisse lire notamment https://www.scienceseconomiquesetsociales.fr/ressources/raisonnement-appuyant-sur-un-dossier-documentaire/
Bon courage
Très instructif, merci beaucoup. J’ai un sérieux problème avec la dissertation, ce qui fait dans presque tous les concours que je dépose, je me fait éliminé. J’ai du mal même à avoir 7/20.
Bonjour professeur, peux je avoir le plan d’une dissertation economique adapté aux élèves de terminale SES. Merci pour votre disponibilité.
Bonjour Alex. Il y a pleins de conseils pour trouver le plan adapté sur la page méthodologie de la dissertation. Pour avoir beaucoup d’exemples de plans je te conseille d’avoir un Annabac. Bonne année scolaire.
Bonsoir Monsieur !
Monsieur, je voulais vous demander:
Est-ce que dans une dissertation en SES, on doit mettre les parties et les sous-parties?
Bonjour Hamza,
Bien sûr, dans une dissertation il faut faire apparaître les 2 ou 3 parties annoncées dans l’introduction. Tu sautes un ligne pour que le correcteur repère bien la structure. Et dans chaque partie il y a également 2 ou 3 sous-parties, marquées par un alinéa. Je te conseille de relire https://www.scienceseconomiquesetsociales.fr/ressources/methodes/dissertation-ses/ . Bon courage à toi.
D’accord,
Merci Beaucoup Monsieur !
Cela m’aide énormément.
Que Dieu vous bénisse. 😇👍🙏